Citadelle de Râșnov construite dans les années 1220 par les chevaliers teutoniques à la demande du roi André II, qui les expulsa aussitôt après.
Mais les paysans et artisans allemands sont restés, transformant la forteresse en un village fortifié, car les temps étaient troublés.
La dernière fois des riverains s’y sont réfugiés lors de la révolution hongroise de 1848. La citadelle fut ensuite abandonnée et s’effondra lentement.
Aujourd’hui, la forteresse est inaccessible aux visiteurs, mais personne ne vous empêche d’escalader les murs.
On peut y accéder par un funiculaire, semblable à un ascenseur industriel.
Depuis la plateforme supérieure, toute la ville est à portée de main.
À deux ou trois kilomètres de la citadelle se trouve la grotte Valea Cetății (vallée de la forteresse) très atmosphérique.
Elle a été découverte en 1949 (lorsque les eaux souterraines ont éclaté), et pendant longtemps, il fallait ramper à l’intérieur par une brèche étroite.
En 2011, on a agrandi l’entrée, installé l’électricité et créé une galerie. Cela s’est avéré plutôt sympa, et l’ampleur peut être évaluée.
Mon petit Stonehenge.
Je ne vois pas pourquoi un noble ne creuserait pas un puits à la gare.
L’ancien train de Brașov à Râșnov est plus atmosphérique que confortable. Mais il s’intègre parfaitement à la plateforme.